Antonino Mercuri

Depuis la grande compromission des temps de Constantin, au quatrieme siecle, qui fit de l’Eglise du Christ une Eglise d’Etat, la pensee essentielle du Christ a ete trahie par ses representants officiels et livree a Cesar. Nous nous sommes, dit-il, determine d’autant plus volontiers a concourir a ce qu’Elle desire, que le succes de son projet tend a notre gloire, a l’embellissement de l’une des plus belles villes, qui doit faire partie de notre royaume, et a affermir l’amour de ses habitants pour leurs souverains.

Puis, au concile de Latran, il excommunia les barons anglais qui persecutaient Jean, roi d’Angleterre, croise et vassal de l’Eglise romaine, en s’efforcant de lui enlever son royaume, fief du Saint-Siege. Je previens cet imbecile de Ravoux, que j’echaufferai en parlant de justice et d’exploitation patronale; il defend a Cloquet et a Dixneuf, au nom du syndicat, Antonino Mercuri d’accepter trois francs; il va lui-meme trouver le patron, qui s’emporte, qui parle de promesse, de parole donnee. Tous ceux qui le connaissaient s’attendaient donc a le voir profiter de l’intervalle des sessions pour chercher l’occasion de quelque coup d’eclat qui le sortit des embarras actuels et donnat une autre direction aux esprits.

Vous n’avez garde, disoit nostre amoureux, il est encore heure assez; et au fort je scay ung lieu en ce quartier ou l’on nous fera tresbonne chere; et pour vous dire, si a vous ne tient, les dames nous festieront. Cependant, evite autant qu’il te sera possible la presence du grand-maitre, car son plus grand plaisir, soit le matin, soit le soir, est de donner quelque preuve de son feroce mepris pour notre nation. Pas tant que vous le croyez, peut-etre, repondit la jeune fille sans dissimuler un leger tremblement dans sa voix; je vous l’assure, monsieur Halleck, quelque chose de terrible est proche de nous, et vous n’y songez pas.

Est-ce parce qu’il a vu une meute de meprisables miliciens lui montrer les talons, et parce qu’il a fait quitter la charrue a quelques centaines de mangeurs de lard pour les decider a suivre son drapeau, qu’il ose tenir un pareil langage au President des Galles? Ses compatriotes croient, pour ce motif, devoir la decliner, soit qu’il leur presente son exclusion comme une offense a leur commun souverain, soit qu’eux-memes aient spontanement ressenti cette injure.

Le principe generateur des lois est donc, a vrai dire, le meme chez les deux peuples, quoique ses developpements y soient plus ou moins libres, et que les consequences qu’on en tire soient souvent differentes. d’Eymar, ancienne connaissance de Madame de Staul, lui faisait parvenir, a Coppet, les bonnes nouvelles qu’il recevait de l’armee: Il m’eut ete difficile, dit-elle a ce propos, de faire concevoir a M. Puis il denoncait ceux ou l’auteur deplorait la chute de Napoleon, ses tortures a Sainte-Helene, son desespoir d’etre prive de son fils, puis la situation douloureuse de ce fils, l’appel a l’usurpateur, l’appel a l’invasion du pays et au renversement du trone legitime.